« Vous partez combien de temps ? »

Quand on me posait cette question avant notre départ, je répondais que nous n’avions pas spécialement défini de date de fin. Mais quand nous sommes parties, je n’étais pas sûre que la vie nomade pourrait me plaire sur le long terme. J’espérais, au fond, pouvoir tenir jusqu’au mois de décembre, peut-être même un an mais je n’osais pas imaginer plus.

Pourtant, c’est avec beaucoup de joie que nous avons soufflé notre première bougie le 6 avril !

Quelle année ! Il s’est passé tellement de choses ! Nous avons revu nos ami·es, la famille, rencontré des personnes incroyables, visité des lieux magnifiques, découvert de nouvelles villes. On a grandi, appris, rigolé, pleuré… On a pris le temps de discuter de tout cela avec Elena, de faire un petit bilan de cette année de vie nomade en lui posant quelques questions et voici ce qu’elle a répondu :

Au début, avant de partir, j’avais peur qu’on se perde dans les endroits qu’on ne connaissait pas. J’étais aussi un peu triste de quitter ma maison, parce que c’est là où j’ai vécu le plus longtemps dans ma vie, de me séparer de nos plantes, de mes livres et de mes jouets. Alors parfois quand je suis fatiguée, je repense à notre ancien appartement et nos affaires que l’on n’a plus et ça me rend triste. Mais ça n’arrive pas souvent, c’est quand je suis en down.

La vie nomade me plaît beaucoup : on a visité plein de villes et j’ai rencontré des personnes qui étaient vraiment extraordinaires. Mais la vie nomade ne sert pas qu’à découvrir le monde, parce que si un jour on veut habiter dans une ville, au moins on saura où on veut s’installer puisqu’on aura rencontré plein de villes qui nous plaisent.

Je me suis rendue compte je n’ai pas besoin de beaucoup d’affaires, la plupart de mes jouets sont chez mon papi et je suis contente de les retrouver quand on y retourne, parfois je change les jouets que j’emporte dans ma valise, mais je n’ai pas besoin de beaucoup de choses finalement, pour vivre.

J’ai adoré fêté notre anniversaire de vie nomade aussi ! Et quand on aura fini notre tour de France, j’aimerais bien aller voir d’autres pays.

Bref, nous nous sommes rendues compte que finalement, nous n’étions pas (plus ?) si casanières que ça, que ce mode de vie nomade nous plaisait beaucoup et que l’on avait encore envie de voyager, de continuer notre tour de France, et pourquoi pas, de le transformer en tour d’Europe plus tard ?

Plus rien n’est impossible.

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